La veille du grand jour, sous la houlette de Nicolas G., une petite équipe de bénévoles s’est activée pour monter les tables et dresser le couvert. Marie-Thérèse avait confectionné de très jolis décors qui ont agrémenté nos tables.
Le jour J, c’est avec un grand plaisir que nous nous sommes retrouvés autour du buffet pour le déjeuner.
Le père Isidore a profité de cette réunion où nous étions nombreux, pour annoncer, avec le conseil pastoral, les grandes orientations de notre année. Nous avons été invités à donner notre avis sur les priorités à mettre en œuvre, à l’aide de grands tableaux sur lesquels nous pouvions inscrire un vote.
Puis le père Isidore a remercié Eric qui quittait le conseil pastoral après des années de bons et loyaux services, et Christine qui cessait sa tâche de ménage au presbytère et dans les locaux attenants.
À quelques-uns, nous avons eu une discussion au sujet de ces repas paroissiaux. Ont-ils réellement une utilité ? N’est-ce pas un « repli communautaire » ? Un entre-soi confortable ? Voire même une obligation ?
Certains le pensent… D’autres, au contraire, s’appuyant sur une phrase de la prière missionnaire : « Seigneur, garde-nous fidèles, afin que nos frères et sœurs, qui ne te connaissent pas encore, puissent dire « voyez comme ils s’aiment » et deviennent eux aussi des disciples missionnaires, » estiment que, pour s’aimer, il faut se connaître, et pour cela développer la vie fraternelle, et que ces repas en sont une occasion parmi d’autres…
